Saint Nicolas nous bénit, assis en grande tenue sacerdotale devant une vue de la ville de Bruges. Les panneaux plus petits représentent ses miracles. Dans le premier, il évite à des sœurs pauvres de devoir se prostituer en leur offrant une dot. Dans le deuxième, il sauve sa ville de Myre de la famine. Dans le troisième, de jeunes séminaristes sont décapités, tandis que dans le quatrième, qui a disparu, saint Nicolas les ramène à la vie.
Chef-d'œuvre flamand
Une des fêtes les plus connues du calendrier des saints est la Saint-Nicolas, le 6 décembre, jour du décès de saint Nicolas. Cette œuvre se composait au départ de cinq panneaux. On y voit au centre le saint évêque de Myre (à l’arrière-plan nous reconnaissons la ville de Bruges), avec autour de lui quatre scènes qui montrent des exemples de sa générosité et de sa bonté. Dans la scène en haut à gauche, nous voyons Nicolas, jeune homme, jeter par trois fois de l’argent par la fenêtre à un pauvre homme père de trois filles, incapable de leur fournir une dot pour qu’elles puissent se marier. Nous retrouvons ce geste d’offrir des cadeaux dans les friandises que l’on jette aux enfants et les pièces en chocolat que l’on distribue aujourd’hui encore à la fête de Saint-Nicolas telle qu’elle est célébrée le 6 décembre en Belgique et le 5 décembre aux Pays-Bas.